Le cinéma africain peine à se faire une place dans les festivals. Deux réalisateurs racontent comment ils se battent pour que les films africains soient visibles.
Difficile d'exister même en Afrique, où les salles de cinéma sont encore rares. Les réalisateurs africains ne baissent pas pour autant les bras et se cherchent à obtenir des fonds à l'étranger et même à conquérir les marchés.
Imunga Ivanga, auteur et critique de cinéma du Gabon, a représenté cette année encore son pays au Festival du Film de Cannes, en France. Le Gabon était le seul pays d'Afrique francophone à avoir son propre stand au marché du film. Une question de volonté, selon le réalisateur.
Réaliser des films professionnels sélectionnés dans des festivals de cinéma internationaux, c'est aussi l'ambition de Joel Karekezi, réalisateur rwandais. Il travaille à un film sur l'expérience de deux jeunes embarqués dans la guerre entre le Rwanda et la République Démocratique du Congo, "la miséricorde de la jungle". C'est son deuxième long métrage.
Et puis comme toujours des commentaires d'auditeurs à l'actualité en Afrique et dans le monde.