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Le prix du blasphème

3 mai 2012

La justice tunisienne a condamné Nabil Karoui, le directeur de la télévision privée Nessma TV, à verser une amende de 2400 dinars, soit 1200 euros, pour blasphème, à cause d'un film d’animation qu'il avait diffusé.

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Filme der 2000er Jahre. Taschen-Verlag 2012. ***Das Pressebild darf nur in Zusammenhang mit einer Berichterstattung über das Buch verwendet werden*** Photo: Prokino Caption: Vincent Paronnaud, Marjane Satrapi, Persepolis https://www.taschen.com/pages/en/press/press_downloads/product.04430.htm?category_main=new&limit=10&main_page=1
Dessin extrait de PersépolisImage : Prokino

Ce film à l'origine du procès, c'est le film d'animation « Persépolis », diffusé en octobre dernier sur Nessma TV. Or, dans ce film, Allah est représenté, ce qu’interdit l’islam. Le procureur avait requis trois ans de prison contre Nabil Karoui qui s’en tire donc avec une peine plus douce que ce que la défense craignait. Les militants tunisiens pour la laïcité et des associations de défense des droits de l’Homme, comme Amnesty International, avaient réclamé l’abandon des charges contre lui. Le procès Karoui s’inscrit, en cette journée mondiale de la liberté de la presse, dans une série de procédures contre des journalistes en Tunisie. Et il est devenu un symbole politique.

Ecoutez ci-dessous la correspondance, depuis Tunis, de Thibaut Cavaillès.

Edition: Sandrine Blanchard

Tunesien/Nabil Karoui - MP3-Stereo