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Les affaires reprennent

Jean-Michel Bos1 octobre 2009

Le Fonds monétaire international estime que la croissance mondiale devrait repartir à la hausse en 2010

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Le conseiller financier du FMI Jose Vinals (au centre) a affirmé que l'économie mondiale était sur la voie de la guérison
Le conseiller financier du FMI Jose Vinals (au centre) a affirmé que l'économie mondiale était sur la voie de la guérisonImage : picture-alliance/ dpa

Comme souvent en matière d'économie, le facteur psychologique est essentiel et derrière les statistiques, toujours fort sérieuses, présentées par le Fonds monétaire international aujourd'hui à Istanbul, il semble que l'organisation présidée par le Français Dominique Strauss-Kahn ait fait le pari de la reprise et de l'optimisme.

Le FMI estime ainsi que l'économie mondiale devrait repartir à la hausse l'année prochaine, un taux de croissance estimé à 3,1%. Bien entendu, il y a des différences selon les continents. Les Etats-Unis et l'Europe auront une croissance faible tandis que la Chine et l'Inde devraient enregistrer respectivement un solde positif de 9 et 6%. L'Afrique, pour sa part, devrait être en dessous, aux alentours de 4%.

Voie de la guérison

Mais au-delà de ces statistiques qui, l'expérience l'a prouvé, peuvent très vite être révisées, ce qui importe aussi c'est de consolider les budgets des états qui se sont considérablement endettés pour faire face à la crise. C'est ce qu'a expliqué Jose Vinals, le directeur de la division des marchés du FMI : "Nous sommes sur la voie de la guérison mais cela ne signifie pas que les risques ont diminué. Si nous échouons à affronter les défis auquel fait toujours face le système financier mondial, nous risquons de recréer des risques systémiques et même de faire dérailler l'économie qui vient à peine de se remettre en train. Et comme vous le savez, c'est quelque chose que nous ne pouvons pas nous permettre."

Enfin, rang des bonnes nouvelles toujours, le FMI a revu à la baisse les dépréciations d'actifs des banques et des autres institutions financières. En avril, celui-ci chiffrait à 2 800 milliards d'euros le montant des dettes dues à la crise. Dans ces prévisions, le FMI a donc réduit cette somme gigantesque de 400 milliards d'euros. Bien sûr, cela ne va pas beaucoup aider les un milliard et demi d'êtres humains qui vivent avec un dollar par jour. Mais c'est toujours ça de pris.