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Les Burundais en grève contre la vie chère

27 mars 2012

Les syndicats et la société civile ont appelé la population à une grève générale pour dénoncer, entre autres, la hausse massive des prix de l'eau et de l'électricité. Le mouvement a été largement suivi dans le pays.

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Women sell vegetables as trucks are unloaded in the central market in Bujumbura, Burundi, June 19, 2008. The increase in fuel prices has led to a sharp increase in food prices globally and has made vegetables and staple foods very expensive in a country like Burundi where nine out of ten people live on less than $1 per day. Foto: Evelyn Hockstein/MCT /Landov +++(c) dpa - Report+++
Image : picture-alliance/dpa

Le collectif contre la vie chère réclame notamment un gel des prix de l'eau et de l'électricité, qui ont été multipliés par quatre depuis septembre. Mais il dénonce également le fait que les hauts dignitaires du pays, dont le président de la République lui-même, ne paient pas d'impôt. En outre, il demande une exonération pour les produits alimentaires de première nécessité, notamment le riz, le haricot et la farine.

Forte participation à la grève

Les enfants, premières victimes de la vie chère
Les enfants, premières victimes de la vie chèreImage : DW

Les travailleurs de tous les secteurs ont donc été priés d'observer massivement une grève générale ce mardi, en vue "d'amener les dirigeants à apporter des réponses à la cherté de la vie". Et le mouvement a été suivi par une grande partie des services publics et certains secteurs privés à travers tout le pays.

De son côté, le gouvernement burundais et l'Assemblée nationale du Burundi avaient appelé les citoyens à renoncer à la grève car "cela pourrait conduire le pays au chaos".

Le collectif contre la vie chère au Burundi est constitué par les deux centrales syndicales du Burundi qui regroupent plus de 70% des fonctionnaires burundais, ainsi que par plus de 480 associations de la société civile. Il a été rejoint par un syndicat de petits commerçants et par des associations regroupant des travailleurs du secteur informel de l'économie.

Ecoutez ci-dessous les précisions de notre correspondante à Bujumbura, Domitille Kiramvu.

Edition : Anne Le Touzé (avec AFP)

Burundi/Streik - MP3-Stereo