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Les chefs d'État de la CEEAC en sommet à N'Djamena

Kossivi Tiassou3 avril 2013

Le sommet des chefs d'État de la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC) et celui de l’Afrique du Sud se tient dix jours après le coup de force de la rébellion Séléka en Centrafrique.

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Le président tchadien Idriss Déby, en 2007 lors d'une visite à Paris (photo : EPA/HORACIO VILLALOBOS)
Le président tchadien Idriss Déby, en 2007 lors d'une visite à ParisImage : picture-alliance/dpa

Au menu des discussions : la situation politique en République centrafricaine après le renversement du président François Bozizé. Le sommet est qualifié de crucial par les responsables de la sous-région. L'Afrique du Sud, qui a perdu au moins 13 soldats dans la bataille de Bangui, y est aussi représentée par le président Jacob Zuma. Pour bon nombre d’observateurs, il sera notamment question de l'habillage constitutionnel. Ce qui devra donner un semblant de légitimité au nouveau régime que les pays occidentaux n'ont pas reconnu. Il s'agira de créer un Conseil national de transition, dirigé par le chef rebelle Michel Djotodia. En contrepartie, il lui sera demandé des garanties quant à son départ du pouvoir, annoncé pour 2016, voire accélérer la transition.

Photo : Xinhua/Thierry Messongo
Michel Djotodia restera-t-il jusqu'en 2016 ?Image : picture alliance/landov

Le Tchad à la manœuvre

Le Tchad, où a lieu le sommet, est déterminé à résoudre le problème centrafricain, mais le président Bozizé qui a entre-temps compté sur le soutien militaire de N'Djamena voit aujourd’hui la main du Tchad dans sa destitution. Pour François Bozizé, ce sont les forces spéciales tchadiennes qui ont mené l'opération qui a entrainé sa chute.

Reste à connaître les marges de manœuvre du président Deby dans la résolution de cette crise. C’est la question que nous avons posé à Hassan Silla Bakary, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement du Tchad. Écoutez ci-dessous, le ministre Hassan Silla Bakary.

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