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Les Tunisiens veulent la chute du régime

Camille Lafrance7 février 2013

L'assasinat ce mercredi du chef de l'opposition tunisienne, Chokri Belaïd, plonge la Tunisie dans une grave crise politique. L'annonce d'un nouveau gouvernement n'a pas suffit à calmer les esprits.

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Des centaines de manifestants dénoncent le meurtre de Chokri BelaïdImage : picture-alliance/dpa

L'atmosphère reste tendue dans la capitale, Tunis. Quelque trois cent manifestants ont défilé ce jeudi matin sur l'avenue Habib Bourguiba de Tunis, en scandant "le peuple veut la chute du régime". Des renforts policiers très importants ont été déployés après les heurts de la veille qui ont fait un mort dans les rangs de la police.

Hommage à Chokri Belaïd

Des centaines de personnes se sont rassemblées devant la maison natale de l'opposant tunisien assassiné Chokri Belaïd, pour rendre hommage à sa dépouille.
La veuve de la victime, Besma Khalfaoui a pour sa part renouvelé ses accusations contre le gouvernement dirigé par les islamistes. Chokri Belaïd, homme de gauche et opposant virulent aux islamistes a été tué de plusieurs balles tirées à bout portant alors qu'il sortait de chez lui mercredi matin.
Pour répondre à l'indignation suscitée par ce meurtre, le Premier ministre Hamadi Jebali, a annoncé la formation d'un gouvernement apolitique. Mais ce jeudi, le parti islamiste Ennahda, qui dirige la coalition au pouvoir en Tunisie, a refusé la
dissolution du gouvernement proposée par le Premier ministre.

Ermordeter tunesischer Oppositioneller Chokri Belaid
L'opposant Chokri Belaid tué par balles devant son domicile ce mercrediImage : picture-alliance/dpa

En signe de protestation, le principal syndicat tunisien et quatre formations de l'opposition laïque -le Front populaire, Al-Massar (gauche), le Parti républicain et Nidaa Tounes (centre)- ont appelé à une grève générale ce vendredi, jour des funérailles de l'opposant Chokri Belaïd.

Ecoutez les précisions de notre correspondante Camille Lafrance à Tunis

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