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L'Europe toujours malade de l'extrême droite

15 mai 2008

Plongée dans la persistance des mouvements d’extrême droite des deux pays qui ont illustré il y a soixante ans la barbarie fasciste, à savoir l’Allemagne et l’Italie.

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Environ 150 cas de violence raciste sont recensés dans la capitale allemande chaque annéeImage : PA/dpa
Mai Demonstrationen in Hamburg NDP
Le 1er mai 2008 derniers de violents affrontements entre neonazis et groupes d'extrême gauche ont éclaté à HamburgImage : picture-alliance / dpa

En Allemagne, les agressions à caractères racistes sont en hausse. Et Berlin, avec sa scène alternative et ses quartiers cosmopolites, n’y échappe pas. Environ 150 cas de violences racistes y sont recensés chaque année.

En toile fond de ce tableau peu réjouissant, le débat brûlant sur l’interdiction du parti néo-nazi NPD.

Un reportage de Julien Mechaussie.

Wahlsieger Berlusconi berät mit sich mit Lega Nord Chef Umberto Bossi
Umberto Bossi, le chef de la Ligue du Nord devenue aux dernières élections la troisième force du pays, ici aux côtés de BerlusconiImage : picture-alliance/ dpa

Tandis qu’en Italie, le fascisme reste ancré dans la réalité en 2008. Le maire nouvellement élu de Rome est ainsi un ancien néofasciste et pendant la campagne des dernières législatives, Umberto Bossi, désormais ministre du gouvernement Berlusconi, avait menacé de marcher sur Rome. Quel rapport entretiennent les Italiens avec leur passé fasciste ? Un reportage à Rome de Mathilde Auvillain.

Les Serbes choisissent l’Europe

Wahlen in Serbien, Vojislav Kostunica
Vojislav Kostunica, l'actuel Premier Ministre veut réouvrir le dossier de l'indépendance du KosovoImage : AP

En votant à 39% pour les pro-européens, les serbes ont soutenu le projet d’adhésion à l’UE défendue par le Président Boris Tadic. Mais pour gouverner, il faut obtenir la majorité absolue au Parlement, et pour cela le parti de Tadic a besoin d’un allié qu’il pourrait trouver du côté socialiste – l’ancien parti de Milosevic. De leur côté les nationalistes sont déjà associés mardi au Premier Ministre Vojislav Kostunica, qui s’était retiré en février du Parti Démocrate de Tadic, blessé par le soutien de plus de la moitié des pays membres de l’UE.

Voilà donc en résumé le Parti socialiste serbe - considéré il y a peu comme infréquentable - sommé aujourd’hui de choisir entre d’un côté les démocrates pro-européens et de l’autre les nationalistes pour fonder le nouveau gouvernement serbe. Affaire à suivre…