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L'Europe, une priorité d'Angela Merkel

Elisabeth Cadot18 décembre 2013

L'Europe, au coeur de la première déclaration gouvernementale d'Angela Merkel, comme chancelière d'Allemagne. Elle a estimé que la zone euro n'était pas encore sortie de crise malgré des succès.

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Devant les députés du Bundestag la chancelière allemande Angela Merkel donne sa vision de l'Europe
Devant les députés du Bundestag la chancelière allemande Angela Merkel donne sa vision de l'EuropeImage : John Macdougall/AFP/Getty Images

"On ne peut pas rester immobile dans un monde qui change en permanence"... une petite phrase de la chancelière qui en dit long: pour Angela Merkel, l'Europe doit évoluer. Et pour son troisième et sans doute - dernier mandat - la chancelière a décidé de faire avancer la construction européenne. Avec une priorité : améliorer la compétitivité de la zone euro et lutter contre le chômage des jeunes. Elle préconise donc des "contrats contraignants" entre les Etats membres et la commission européenne pour la mise en oeuvre de réformes structurelles. Jusqu'à présent l'application des réformes ne se fait que sur une base volontaire. En échange de ces efforts, les Etats obtiendraient un soutien financier. Qui devra payer et quels pays seront bénéficiaires, autant de questions qui restent à résoudre...

Les traités en question

La grande coalition autour d'Angela Merkel et ses principaux acteurs face au défi de l'Europe
La grande coalition autour d'Angela Merkel et ses principaux acteurs face au défi de l'EuropeImage : picture-alliance/dpa

"La crise de la dette de la zone euro n'est bien sur pas réglée", a-t-elle martelée devant les députés du Bundestag. Mais Angela Merkel se veut positive. Elle affirme que cette crise pourra "être surmontée de façon permanente." Et pour cela elle réclame plus d'intégration européenne. Ce qui implique une modification des traités actuels: une proposition qui a été applaudie par les députés du Bundestag mais qui soulève de fortes réticences à Paris. "L'Allemagne, en tant que membre fondateur de l'Union européenne, veut continuer à jouer un rôle responsable et intégrateur en Europe", a-t-elle précisé. Une manière de répondre aux reproches de blocage et de lenteur auquelle elle a fait face durant la crise. Une position qui sera sans doute concrétisée demain au sommet européen : la participation fincancière de l'Allemagne à la mission militaire en Centrafrique, son éventuel rôle de médiateur dans la crise ukrainienne, seront en effet d'actualité.