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L'extrême-droite grande perdante aux Pays-Bas

Katia Bitsch13 septembre 2012

Les libéraux devancent d'une courte tête, les travaillistes. Mais ce qui ressort surtout de ces élections, c'est la déconfiture de l'extrême droite, le parti islamophobe est le grand perdant du scrutin

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East-European protesters demonstrate against a website of the Freedom Party (PVV), led by Geert Wilders, soliciting examples of problems with central and eastern European workers in The Hague, the Netherlands February 21, 2012. REUTERS/Robin van Lonkhuijsen/United Photos (NETHERLANDS - Tags: POLITICS CIVIL UNREST BUSINESS EMPLOYMENT)
Protest gegen Geert Wilders in Den Haag, NiederlandeImage : Reuters

Après une inquiétante poussée de l'extrème droite lors des législatives de 2010, le parti de la liberté mené par Geert Wilders enregistre une cuisante défaite. La formation perd 10 sièges et passe de 24 à 15 députés. Visiblement les positions radicalement « anti-europénnes » de Geert Wilders n'ont pas convaincu. Le leader de l'extrême droite, fustige Bruxelles et est allé jusqu'à prôner une sortie de l'Euro. Mais les Néerlandais sont généralement d'avis que l'Europe est indispensable aux Pays-Bas.

Une victoire pour l'Europe

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Mark Rutte, Premier ministre sortant, son parti devance les travailistes d'un siègeImage : picture-alliance/dpa

Le président du Parlement européen, Martin Schulz, a salué ces législatives parlant "d'un grand résultat pour l'Europe". Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle se félicite également y voyant une Europe renforcée. Bruxelles a toutes les raisons de se réjouir. Ce scrutin peut être considéré comme un baromètre du sentiment anti-européen dans un des pays moteurs de l'Union. Et les indicateurs sont au vert, puisque le parti de l'extrème gauche neérlandaise également euroseptique n'a pas fait mieux que Wilders avec seulement 15 sièges de députés. Le premier ministre sortant Mark Rutte devrait également rempiler pour un second mandat. Ce que Berlin verrrait d'un bon oeil car Mark Rutte partage la position de l'Allemagne, la rigueur budgétaire pour faire face à la crise de la zone Euro.