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L'indépendance "No or aye" ?

Katia Bitsch16 octobre 2012

Avec la percée des séparatistes flamands en Belgique, le référendum sur l'indépendance de l'Écosse en 2014 et les aspirations souverainiste de la Catalogne, le séparatisme gagne du terrain en Europe.

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Image : AP

Die Tageszeitung revient sur les élections locales en Belgique et titre "la Bombe flamande". Avec la victoire écrasante des séparatistes, le discours de la fin de la Belgique unifiée recommence. Le nationaliste Bart de Wever, leader du parti "la Nouvelle Alliance flamande" est bien parti pour devenir le maire de la ville d'Anvers, une bombe a retardement pour le gouvernement fédéral belge. Prochaine étape en 2014, les Belges retourneront aux urnes pour les élections législatives, nul besoin d'être prophète pour en déterminer l'issue, estime le quotidien.

Dans deux ans, les Écossais eux aussi pourront répondre par référendum à cette question de l'indépendance. Le chef du gouvernement autonome d'Écosse, Alex Salmond, et le Premier ministre Britannique, David Cameron, ont signé un accord historique sur les conditions d'organisation d'un référendum d'autodétermination d'ici 2014. 

Le prix à payer Die Badischen Neusten Nachrichten analysent les conséquences d'une victoire du "oui" lors ce référendum. Edimbourg tout comme Londres en paieront le prix. L'Écosse devra assumer une partie de la dette souveraine du Royaume-Uni, un lourd fardeau pour un petit pays. Ce "oui" au référendum sera également synonyme d'un changement politique à Westminster, extrapole le quotidien. Lors des élections de mai 2015, les Britanniques ne pardonneront sans doute pas à David Cameron et aux conservateurs la perte de l'Ecosse.

Symbolbild britisches Pfund
L'Écosse indépendante devrait absorber une partie de la dette du Royaume-UniImage : Fotolia/Z

La Süddeutsche Zeitung estime en revanche que le parti de David Cameron n'a rien à gagner avec les électeurs écossais, traditionnellement à gauche. D'ailleurs, quand la Chine a offert deux pandas au zoo d'Edimbourg, les Écossais ont souligné avec humour qu'ils ont désormais plus de pandas au zoo que de députés conservateurs. Mais David Cameron ne veut en aucun entrer dans l'Histoire en devenant le ministre qui aura conduit à la désunion de la Grande-Bretagne. Le Premier ministre britannique a donc deux ans pour convaincre les Écossais de choisir la couronne. Si ils décidaient de quitter Londres, la Frankfurter Allgemeine Zeitung nous montre à quoi ressemblerait le drapeau du Royaume-Uni. L'Union Jack perdrait son fond Bleu et ses diagonales blanches qui représentent la croix de saint André, le patron de l'Écosse.

Alex Salmond, Chef der schottischen Nationalistenpartei SNP
Le chef du gouvernement autonome d'Écosse, Alex Salmond, entouré des partisans de l'indépendanceImage : AP