1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

Menace sur l'aide humanitaire en Centrafrique

Eric Topona11 novembre 2014

L'ONG "Médecins sans Frontières" s'est dit préoccupée par la recrudescence de l'insécurité et des actes de violences et de racket. Des actes imputés à des "groupes armés crapuleux'' qui visent les acteurs humanitaires.

https://p.dw.com/p/1DlVa
Depuis l'éclatement du conflit, MSF a déjà soigné des centaines de victimes en RCA
Depuis l'éclatement du conflit, MSF a déjà soigné des centaines de victimes en RCAImage : picture alliance/AA

Cette situation d'insécurité agace sérieusement l'Ong "Médecins sans Frontières". MSF qui réclame un environnement apaisé, juge curieux le silence des autorités de transition et des forces internationales déployées dans le pays. Une inquiétude exprimée sur nos antennes par Thierry Dumont le chef de bureau de MSF Centrafrique joint à Bangui.

Lors de sa première réunion à Bangui, ce lundi, le Groupe international de contact sur la Centrafrique (GIC) s'est penché sur le climat d'insécurité qui règne en RCA. A cette réunion, il y avait les représentants de l'Union africaine, les Nations unies, l'Union européenne, la France, les Etats-Unis, le Congo-Brazzaville, la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale et la Banque mondiale.

La veille, l'Ong Human Rights Watch avait déjà lancé une alerte sur la poursuite des violences et atrocités dans le pays. Pour Jean-Marie Fardeau responsable du bureau français de Human Right Watch, le GIC devrait mettre fin à ce cycle de violences sectaires dans le centre du pays, qui s'est aggravé durant ces derniers mois. Ce, en dépit de la conclusion en juillet à Brazzaville d'un accord de cessation des hostilités entre les belligérants.

Des convois humanitaires continuent d'être attaqués par des hommes armés en RCA
Des convois humanitaires continuent d'être attaqués par des hommes armés en RCAImage : picture alliance/AA

Préoccupations apparemment prise en compte par le GIC qui insiste pour que tous les acteurs humanitaires aient la possibilité d'accomplir librement leur mission sur toute l'étendue du territoire national. Reste que ces mesures soient suivies d'effets.