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Petit parti devient plus grand

Anne-Julie Martin19 janvier 2009

Les journaux allemands commentent largement les élections régionales en Hesse. Côté international, on observe de près le cessez-le-feu à Gaza et on constate que l'espoir Obama ne faiblit pas.

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Roland Koch est un proche allié de la chancelière Angela MerkelImage : AP


Partout, en Une, des photos de Roland Koch en sueur. Le chef de gouvernement conservateur a été sauvé par les libéraux. Pour die Welt, il y a de la sagesse et du mystère dans le vote des électeurs. De la sagesse car le SPD a été puni pour ses excès. Mais aussi parce que le chef de gouvernement régional reste en place sans pour autant être renforcé. On lui a bien fait comprendre qu'on ne lui faisait plus confiance, estime le journal. D'autre part le mystère qui réside dans le succès des petits partis et notamment celui, gigantesque, du parti libéral FDP. Comme en Bavière, ils doivent beaucoup plus leur succès aux erreurs des autres qu'à leur propre force.


Analyse similaire dans la Tageszeitung. C'est simple : plus les partisans des grands partis sont désemparés, plus les petits partis grandissent. Au moins sur ce point, il en est dans la région de la Hesse comme partout ailleurs.

Internationales Gipfeltreffen zur Lage im Gaza-Streifen
Sommet de Charm El-Sheikh dimanche, sur les rives de la mer Rouge en EgypteImage : AP

Le quotidien s'intéresse également à la situation à Gaza, où, selon lui, le cessez-le-feu reste fragile. Les 15 roquettes tirées hier sur le sol israélien montrent que le principe de dissuasion ne fonctionne pas. Autre point problématique : le caractère unilatéral de la trêve.


Cependant, davantage que ce fragile cessez-le-feu, c'est le sommet d'hier à Charm El-Sheikh qui permet d'espérer que la guerre de Gaza soit terminée. De l'avis de la Frankfurter Allgemeine Zeitung, le président égyptien Hosni Mubarak n'aurait jamais convié les dirigeants européens et le secrétaire général de l'Onu si l'arrêt des combats était incertain. Quoiqu'il en soit, pour l'instant, on ne peut guère espérer plus qu'une trêve durable, inutile de parler en ce moment de processus de paix. Les Européens vont devoir s'investir. Et pour le reste : on attend Obama.


Obama Freiluft-Konzert am Lincoln Memorial in Washington
Obama devant le Memorial Lincoln à WashingtonImage : AP

Obama justement : d'un côté il ne manque pas une occasion pour préparer ses compatriotes à des temps difficiles, relève la Süddeutsche Zeitung. Mais de l'autre il véhicule l'espoir de surmonter la crise économique. Près de deux tiers des Américains pensent qu'il réussira à en venir à bout d'ici la fin de son premier mandat. Pour un début, c'est plutôt pas mal.