Pierre Nkurunziza mort, le Burundi peut-il repartir sur une nouvelle base ? | PROGRAMME | DW | 12.06.2020
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PROGRAMME

Pierre Nkurunziza mort, le Burundi peut-il repartir sur une nouvelle base ?

La cour constitutionnelle du Burundi a autorisé que le nouveau président Evariste Ndayishimiye entre en fonction plus tôt que prévu, après le décès inopiné du sortant, Pierre Nkurunziza dont l'influence devait malgré tout demeurer sur le pays. Beaucoup parmi les opposants du défunt président espèrent que son absence offre l'opportunité d'un dialogue.

Mardi 9 juin 2020, la nouvelle a été donnée par le gouvernement : le président Pierre Nkurunziza est décédé, dans sa 56ème année d'arrêt cardiaque selon le communiqué officiel.

Le pays vient d'organiser des élections dont une présidentielle qui a vu proclamer la victoire d'Evariste Ndayishimiye le candidat soutenu par le président sortant qui après pratiquement cinq ans de crise politique née de la précédente élection en 2015, s'est abstenu de se présenter.

Evariste Ndayishimiye en train de voter lors de la présidentielle (Archives - Gitega, 20.05.2020)

Evariste Ndayishimiye en train de voter lors de la présidentielle (Archives - Gitega, 20.05.2020)

Son décès survenu deux mois environ avant la passation du pouvoir pourrait ouvrir la voie à des incertitudes tout comme il pourrait donner lieu à un rassemblement des Burundais. Des années de division ont sans doute laissé des séquelles. Le Burundi sans son guide suprême du patriotisme national, titre attribué en février 2020 à Pierre Nkurunziza, va-t-il repartir sur une nouvelle base ?

Fréjus Quenum en discute avec ses invités :

- Prosper Ntahorwamiye, Secrétaire général et porte-parole du gouvernement du Burundi
- David Gakunzi, président du "Paris Global Forum", une institution indépendante favorisant les échanges culturels et économiques entre l’Afrique et le reste du monde
- Jacques Kenese, commissaire général chargé des questions politiques et diplomatiques du "Mouvement des patriotes humanistes", ancien gouverneur de la province de Bubanza 
- et Carina Tertsakian, membre de l'Initiative pour les droits humains au Burundi (IDHB)