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Pour la postérité

Konstanze von Kotze2 janvier 2014

Le président russe Vladimir Poutine s'est rendu mercredi à Volgograd pour rencontrer des victimes des deux attentats meurtriers commis dimanche et lundi et examiner les moyens de lutter contre le terrorisme.

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Visite de Vladimir Poutine aux victimes des attentats de VolgogradImage : Reuters

Si les attaques n'ont toujours pas été revendiquées, elles sont attribuées aux rebelles du Nord-Caucase qui luttent pour l'indépendance de cette région située dans le sud de la Russie. La visite de Vladimir Poutine est largement commentée par la presse allemande.

La pose était, comme souvent, parfaite, note der Tagesspiegel. Vladimir Poutine en blouse blanche au chevet des victimes des attentats de Volgograd. Décidément, le goût du président russe pour la mise en scène se confirme. La veille, ce même président avait annoncé l'élimination totale des terroristes. Images symboliques, discours martial : ce n'est pas la première fois que Vladimir Poutine s'appuie sur ce schéma pour donne l'impression qu'il maîtrise la situation, note le journal.

Mais la méthode forte, prônée notamment par le Kremlin, est-elle vraiment la plus adéquate pour lutter contre le terrorisme, s'interroge pour sa part die Tageszeitung. Pour cet autre quotidien berlinois, la réponse est évidemment négative. La solution réside non pas dans une politique de tolérance zéro mais dans la pacification et dans le développement économique du Caucase. Le Caucase, cette vieille blessure que Moscou ne parvient pas à cicatriser, comme l'écrit la Süddeutsche Zeitung.

John Kerry, le solitaire

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Durant ce dixième déplacement dans la région depuis mars, John Kerry doit encore une fois essayer de faire avancer les négociationsImage : picture-alliance/dpa

Le journal de Munich s'intéresse également à une autre visite, celle de John Kerry au Proche-Orient. Le secrétaire d'Etat américain a beau parcourir 200.000 kilomètres en avion, sur place, Israéliens et Palestiniens n'ont pas bougé d'un millimètre. Les efforts de John Kerry sont louables mais ils n'ont pour le moment abouti à rien et en général quand Washington appuie sur l'accélérateur - John Kerry a baptisé 2014 année de la paix - Jérusalem et Ramallah essaient de gagner du temps. Vu les enjeux du conflit israélo-palestinien, il y a pourtant beaucoup à perdre. Et die Tageszeitung de conclure : outre les deux principaux partis, l'Union européenne et la Maison Blanche ne semblent pas vraiment saisir l'importance de cette énième visite de Kerry dans la région. Seul, il a cependant peu de chances de mettre fin au conflit.