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Prague remet Lisbonne en selle

7 mai 2009

Le Sénat tchèque a donné son feu vert mercredi à la ratification du Traité de Lisbonne, ce qui ouvre la voie à l’entrée en vigueur de ce traité et désormais, tous les regards vont se tourner vers l’Irlande.

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Le président Vaclav Klaus a néanmoins annoncé qu'il attendait un nouveau référendum en Irlande avant de ratifier le Traité
Le président Vaclav Klaus a néanmoins annoncé qu'il attendait un nouveau référendum en Irlande avant de ratifier le TraitéImage : picture-alliance/ dpa

Les sénateurs tchèques ont donc ratifié il y a deux jours le traité de Lisbonne. Le parlement tchèque était le dernier à ne pas encore s'être prononcé sur le traité qui doit réformer les institutions européennes. Mais à Prague, c'est désormais le président de la République, Vaclav Klaus, qui pourrait continuer à bloquer le processus de ratification.

Correspondance d'Alexis Rosenzweig.

Désormais les dirigeants européens espèrent que ce feu vert du parlement tchèque aura un effet positif sur l’Irlande où un nouveau référendum devrait être organisé à l’automne après un premier non lors du scrutin organisé l’année dernière. Quant à l’Allemagne, on attend toujours un jugement de la Cour constitutionnelle au cours des prochaines semaines.

L'Europe regarde vers l'Est

Le Partenariat oriental concerne six anciens pays de l'ex-URSS
Le Partenariat oriental concerne six anciens pays de l'ex-URSS

L’Union européenne a lancé officiellement jeudi le Partenariat oriental avec six pays de l'ancien bloc soviétique : la Biélorussie, l’Ukraine, la Géorgie, l’Arménie, la Moldavie et l’Azerbaïdjan. Ce partenariat se présente comme une main tendue de l’Union européenne vers ses frontières orientales, une main tendue visant à stabiliser politiquement ces pays.

Mais ce Partenariat doit faire face à plusieurs handicaps : la faiblesse de son budget d’abord – 600 millions d’euros jusqu'en 2013. Qui plus est, le Partenariat oriental n’a pas été lancé à la meilleure période. Les récentes émeutes en Moldavie, le chaos politique en Ukraine ou les manifestations contre le président Mikheil Saakachvili en Géorgie compromettent les chances d’une stabilisation politique à court terme.

Le président géorgien Mikheil Saakachvili est protégé par des hommes armés après la mutinerie manquée de mardi dernier
Le président géorgien est protégé par des hommes armés après la mutinerie manquée de mardiImage : AP

Néanmoins, la Georgie attend beaucoup de ce Partenariat pour stabiliser la démocratie et assurer son indépendance vis-à-vis de Moscou. Une question devenue vitale depuis le conflit armé qui l’a opposé à la Russie l’été dernier. Un conflit qui a plongé la Georgie dans une grave crise politique avec des manifestations quotidiennes à Tbilissi et une mutinerie déjouée de justesse mardi.

Un reportage de Regis Gente.

Conflits gelés

En Arménie, le Partenariat oriental est vu avant tout comme le prolongement de la nouvelle politique européenne de voisinage et la question qui se pose est la manière dont il sera concrètement mis en oeuvre. Surtout, on se demande si cette implication européenne va permettre ou non de régler le problème numéro un de l'Arménie, à savoir le conflit du Haut-Karabakh qui oppose l’Arménie à l’Azerbaïdjan voisin.

Un reportage de Laurence Ritter.