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Le Fatah reconduit Mahmoud Abbas

Rémy Mallet
30 novembre 2016

Mahmoud Abbas a été réélu mardi à la tête du Fatah. Malgré sa volonté de résoudre le conflit avec Israël de manière pacifique,il n'a pas pu empêcher la scission palestinienne et s'est transformé en autocrate.

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Le président palestinien, aux commandes du Fatah, de l'OLP et de l'Autorité palestinienne depuis la mort de Yasser Arafat en 2004
Le président palestinien dirige le Fatah, l'OLP et l'Autorité palestinienne depuis la mort de Yasser Arafat en 2004Image : picture-alliance/dpa/J. Szenes

La réélection de Mahmoud Abbas à la tête du Fatah ne va rien changer à l’avenir de la Palestine, estime la Süddeutsche Zeitung. Il appartient depuis longtemps à l'histoire et son bilan est un échec, écrit le journal. "Au lieu d'un Etat palestinien, l’ère Abbas s’achève sur une scission palestinienne : cela fait dix ans que la bande de Gaza, contrôlée par le Hamas, s’est détachée de la Cisjordanie". À en croire le quotidien, le schisme gronde aussi dans les rangs du Fatah, car "le pouvoir d'Abbas et de sa vieille garde se voient menacer par des jeunes comme Mohammed Dahlan".

Mahmoud Abbas était arrivé au pouvoir après Yasser Arafat en défendant une ligne pacifique mais pour Die Welt, il s'est ensuite transformé en autocrate. "Il a dissout le Parlement en 2007 et depuis, il règne par décret (...) Et il est sans pitié vis-à-vis de ses détracteurs" peut-on lire dans l'édition en ligne du journal. 

Dans les années 2000, plusieurs Etats régionaux ont interdit le port du voile aux enseignantes. Ces règlementations sont en cours de révision.
Dans les années 2000, plusieurs Etats régionaux ont interdit le port du voile aux enseignantes. Ces règlementations sont en cours de révision.Image : picture-alliance/dpa/B. Roessler

Une éducatrice autorisée à porter le voile 

La décision de la Cour constitutionnelle allemande d’autoriser une éducatrice à porter le voile sur son lieu de travail, en l'occurrence une crèche. "Pourquoi une éducatrice ne pourrait-elle pas s’habiller comme elle l'entend dans une institution publique pour enfants ?", s’interroge la Frankfurter Allgemeine Zeitung qui reproche cependant à l'État de ne pas être resté neutre dans cette affaire. La liberté de religion ne peut s'exercer que si elle n'empiète pas sur d'autres libertés garanties par la Constitution, rappelle le journal. Pour sa part die Tageszeitung estime que la Cour constitutionnelle a pris "la bonne décision. Donner raison à cette éducatrice, c'est reconnaitre la réalité de dizaines de milliers de familles en Allemagne"   

Faut-il ou non contrôler WhatsApp ?

C'est le débat qui agite actuellement les services de renseignement en Allemagne et dont la Frankfurter Allgemeine Zeitung se fait l'écho. Le fait que ce service de messagerie instantanée soit utilisé par des criminels coule de source, écrit le journal. "La question est plutôt de savoir jusqu'où les autorités peuvent-elles aller pour surveiller des cas particuliers. Et le journal de conclure : l'Etat doit pouvoir imposer sa protection également dans le cyberespace".