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Retour sur la journée électorale au Burundi

La rédaction francophone
20 mai 2020

Les Burundais étaient aux urnes ce mercredi 20 mai pour des élections présidentielle, législatives et communales. La rédaction de la DW a suivi pour vous ces scrutins, sur le terrain et en studio avec des reportages et des analyses.

https://p.dw.com/p/3cVD0

17H00 TU: L'émission radio de la DW, en grande partie sur le vote au Burundi, commence: voici le lien pour la suivre en direct: https://www.facebook.com/dw.francais/videos/717659692336379/

 

Réactions au Burundi après les élections générales

 

À écouter aussi → Julia Grauvogel, chercheuse au centre Giga pour les études africaines à Hambourg. Elle était sur notre antenne dans notre journal de 17H TU.

" L'absence des observateurs internationaux peut discréditer ces élections"

 

16H00 TU: Les bureaux de vote sont fermés depuis deux heures. Les rues sont désertes, seuls des policiers font la patrouille. 

 

15H24 TU : L'un des candidats indépendants à la présidentielle, Dieudonné Nahimana, jette un premier regard sur la journée électorale. 

"Les Burundais souhaitent que leurs droits soient respectés" (Doudou Diène)

14H20 TU : La DW a joint en cette journée électorale, le président de la Commission d’enquête de l’ONU sur le Burundi. Pour Doudou Diène, "les Burundais veulent le changement". Doudou Diène déplore par ailleurs, l'absence d'observateurs internationaux à ces élections. "Ce sont des élections dans lesquelles les observateurs sont absents, tant nationaux, régionaux qu'internationaux et des Nations unies. Et donc, sur cette base-là, nous estimons que les conditions pour des élections libres et crédibles ne sont pas réunies", dit l'expert de l'Onu. 

Des membres présumés du CNDD-FDD arrêtés en possession de plusieurs cartes d'électeurs.

Agathon Rwasa, candidat de l'opposition
Agathon Rwasa, candidat de l'oppositionImage : picture-alliance/AP/D. Nininahazwe

-  13H20 TU : Le porte-parole de l'opposant Agathon Rwasa en Europe, Aimé Magera, évoque pour sa part un scrutin à huis clos. "Il y a un vote secret. Il y a plusieurs cartes pour un seul électeur et qui peuvent voter trois, quatre fois. Et le vote n'est pas secret. Les Imbonerakure sont là pour dire aux gens qui ils doivent voter", s'indigne l'opposant joint par la DW.

-  12H30 TU : Joint par la DW, Antoine Kaburahe, le fondateur du journal indépendant IWACU, confirme ces perturbations : "L’accès aux réseaux sociaux était impossible. Nous avons parlé avec des experts en réseaux et il s’est avéré qu’effectivement, les réseaux sociaux ont été coupés au Burundi. Ce qui fait qu’il n’y avait plus moyen d’accéder à Facebook WhatsApp ou Twitter, à partir du Burundi à moins d’avoir installé un VPN". Et le patron d'IWACU d'ajouter : " Nous regrettons beaucoup cela parce que les citoyens ont le droit de communiquer surtout un jour comme celui-là. Un jour comme celui-là, on a besoin d’avoir les réseaux sociaux, de pouvoir échanger, partager des informations ".

Antoine Kaburahe parle de "censure intolérable et inacceptable ".  Pour lui, "C’est dommage qu’au Burundi, le jour des élections, les réseaux sociaux soient coupés" .

-  11H55 TU : Selon l'ONG NetBlocks qui surveille les perturbations et les coupures d'internet dans le monde, les réseaux sociaux et les applications de messagerie sont perturbés au Burundi.

 

-  10H19 TU : Évariste Ndayishimiye, 52 ans, candidat du CNDD-FDD accomplit son devoir de vote. Évariste Ndayishimiye, 52 ans, présenté par le CNDD-FDD comme "l'héritier" de Pierre Nkurunziza, est un général issu du sérail, ancien combattant comme son mentor au sein de la rébellion hutu du CNDD-FDD.

Evariste Ndayishimiye, candidat du pouvoir
Evariste Ndayishimiye, candidat du pouvoirImage : picture-alliance/AP/B. Mugiraneza

-  09H00 TU : Selon notre correspondant, la journée électorale a bien commencé. Le vote a cependant demarré avec un peu de retard dans certains bureaux de vote. Quant à la mobilisation, les électeurs sont sortis en masse depuis 5H 00 heure locale pour accomplir leur devoir. Ces élections se déroulent en pleine pandémie de Covid-19. Les gestes barrières ne sont pas respectés dans plusieurs bureaux de vote que notre correspondant a pu visités. Au plan sécuritaire, un important dispositif composé de militaires et de policiers est visible dans plusieurs endroits de la capitale.

-  04H00 TU : Ouverture des bureaux de vote. Outre le nouveau président, les quelque 5,1 millions d'électeurs burundais sont appelés à choisir leurs députés et leurs conseillers communaux. Ces derniers désigneront par la suite les membres du Sénat. La présidentielle mettra notamment aux prises, le général Évariste Ndayishimiye, candidat du du parti au pouvoir, CNDD-FDD,au chef de l'opposition, Agathon Rwasa, parmi les sept candidats en lice. Le votemettra fin aux mandats du président Pierre Nkurunziza qui s'est fait réélire dans la contestation en 2015. Sa candidature à un troisième mandat controversé en 2015 avait plongé son pays dans une grave crise politique, qui avait fait au moins 1.200 morts et poussé à l'exode 400.000 Burundais.