Surveiller le contenu de nos assiettes | PROGRAMME | DW | 07.05.2013
  1. Inhalt
  2. Navigation
  3. Weitere Inhalte
  4. Metanavigation
  5. Suche
  6. Choose from 30 Languages

PROGRAMME

Surveiller le contenu de nos assiettes

De la vache folle aux lasagnes frauduleuses, les scandales alimentaires inquiètent le consommateur. C'est ce qu'explique la directrice du Bureau européen des consommateurs. La Commission veut renforcer les contrôles.

Monique Goyens, directrice du Bureau européen des consommateurs

Monique Goyens, directrice du Bureau européen des consommateurs (BEUC)

L'agroalimentaire pèse lourd dans l'économie européenne : avec 48 millions de travailleurs et une production de quelques 750 milliards d'euros par an, elle représente le deuxième secteur économique européen. Les clients de cette industrie, ce sont nous, les consommateurs, et ce que nous découvrons dans nos assiettes n'est pas toujours très appétissant.

Dernier scandale en date : celui des lasagnes surgelées, estampillées pur bœuf et dans lesquelles on a retrouvé de la viande de cheval. La Commission européenne a adopté un paquet de mesures pour simplifier mais aussi mieux contrôler la filière agroalimentaire en ce qui concerne les normes de santé et de sécurité sanitaire. Dans l'ensemble, la directrice du Bureau européen des consommateurs (BEUC), Monique Goyens, est plutôt satisfaite des nouvelles mesures de contrôle de ce projet de loi.

Lenteurs européennes

L'ensemble du projet de directive - c'est-à-dire de loi européenne - doit encore passer devant les fourches caudines du Parlement européen et du Conseil. Pour entrer en vigueur, si tout va bien, en 2016. Après quoi les États seront chargés de les intégrer à leur propre législation, ce qui peut prendre du temps aussi.

En attendant la fin de ce long parcours, les consommateurs européens et notamment le BEUC ont bien l'intention de se mobiliser pour une meilleure traçabilité des produits et un étiquetage d'origine des produits alimentaires, qui n'est même pas inscrit dans ce fameux paquet législatif...

"Les scandales perturbent le consommateur, ce qui est aussi mauvais pour le secteur économique"