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Turbulences sur le traité de Schengen

27 avril 2011

L'Italie et la France ont demandé une réforme du traité de Schengen qui règle la libre circulation des personnes en Europe. Une demande transmise officiellement par lettre à Bruxelles.

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Der italienische Staatschef Silvio Berlusconi (l) trifft am Dienstag (26.04.2011) in Rom mit dem französischen Präsidenten Nicolas Sarkozy zusammen. Die beiden berieten über einen Drei-Punkte-Plan zur Flüchtlingsfrage. Foto: Fabio Frustaci/Eidon
Rome et Paris se sont mis d'accord pour une amélioration du traité de Schengen.Image : picture-alliance/dpa

Schengen, un village à la frontière entre le Luxembourg, la France et la Belgique, un traité emblématique : depuis 1985, il garanti la libre circulation des personnes dans ce que l'on appelle "l'espace Schengen" qui réunit aujourd'hui 25 pays de l'UE. Mais la crise entre Rome et Paris à propos de l'arrivée de quelques 20 000 réfugiés d'Afrique du nord, principalement tunisiens a changé la perspective. C'est tout du moins ce qu'estiment le Président français Nicolas Sarkozy et le premier ministre italien Silvio Berlusconi. Ils ont donc demandé officiellement une modification du Traité de Schengen. Avec comme objectif la possibilité d'instaurer des contrôles aux frontières intérieures. Mais cette clause existe déjà fait remarquer Catherine de Wenden, spécialiste des politiques de migrations à l'institut des Sciences politiques de Paris. Elle a déjà été employée lors de la coupe du monde de football . Peut-on l'utiliser dans ce cas précis, demande-t-elle? C'est sur ce sujet entre autres que vont porter les discussions.

Schengen, un grand acquis de l'UE

A Berlin, Guido Westerwelle, ministre allemand des affaires étrangères, a mis en garde contre les "dangers" d'une réforme du traité de Schengen. Il a souligné que la liberté de mouvement est un des grands acquis de l'union européenne. Du côté de la commission de Bruxelles, même son de cloche : pas de remaniement du traité, mais des améliorations si nécessaire, comnme l'a expliqué le porte-parole de la commission Olivier Bailly.Pour la spécialiste Catherine de Wenden, on est en droit de se poser des questions sur l'opportunité de cette réforme alors que souffle un vent de populisme.

Des propositions doivent être formulées le 4 mai prochain par le commissaire européen de la sécurité et le texte sera sur la table des ministres de l'intérieur de l'Union europénne le 12 mai prochain. On mesurera alors l'impact de cette annonce...

Auteur: Elisabeth Cadot
Edition: Aude Gensbittel