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Un budget douloureux

Elisabeth cadot/Edition Jean-Michel Bos24 juin 2010

Encore un pays européen qui se met à l'heure de la rigueur. Un de plus…Il s’agit de la Grande Bretagne et la potion sera sèvére

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Britain's Chancellor of the Exchequer George Osborne displays his budget Box outside his official residence at 11 Downing Street in central London, Tuesday, June 22, 2010 before reading the budget statement within to Parliament. The box was first used by William Gladstone in 1860, and most Chancellors of the Exchequer have used it ever since. Former Prime Minister Gordon Brown was an exception, using a new red box during his 11 years heading the Treasury. The Public Record Office says the Gladstone box is in fragile condition, and will be retired to a permanent display in the Cabinet War Rooms.(AP Photo/Akira Suemori)
La terrible mallette du chancelier de l'EchiquierImage : AP

Le bain de sang, voilà comment les journaux britanniques titraient sur la réforme du budget présentée mercredi par le ministre des finances britannique George Osborne. Tout le monde va devoir épargner, y compris la reine avec un gel de sa liste civile, c'est à dire de ses dépenses. Augmentation de la TVA, mise en place d’une taxe sur les banques, réduction des dépenses de l’état d’environ 25% au cours des cinq années à venir…tout y passe. L’objectif du chancelier de l’échiquier est de ramener le déficit actuel de 11% à un niveau proche de zéro en cinq ans. « Ce budget d’urgence , a-t-il déclaré, s’attaque de manière décisive aux dettes record de notre pays. Il paye pour le passé et il planifie pour le futur. Il soutient une forte volonté de reprise. Il récompense le travail et protège les plus faibles de notre société. Oui il est sévère mais juste… »

Certains saluent le courage du nouveau gouvernement britannique, d’autres au contraire craignent que cette sévérité budgétaire ne mette en péril la reprise de l’économie britannique qui sort de sa pire récession depuis la seconde guerre mondiale