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Un espoir de réconciliation en Irak

Claire-Marie Kostmann10 septembre 2014

Les journaux allemands s'intéressent ce mercredi au nouveau gouvernement irakien qui compte des représentants sunnites, chiites et kurdes, ainsi qu'aux relations entre Européens et Russes dans la crise ukrainienne.

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L'Irak a un nouveau Premier ministre, le chiite Haïdar al Abadi
L'Irak a un nouveau Premier ministre, le chiite Haïdar al AbadiImage : Reuters/Hadi Mizban

La plus grande tâche du nouveau Premier ministre chiite Haïdar al Abadi sera d'œuvrer à la réconciliation entre les chiites, les sunnites et les Kurdes, explique die tageszeitung. Le gouvernement compte des représentants des trois communautés. Mais cela ne suffit pas. La précédente équipe a marginalisé et opprimé les Irakiens sunnites. Dans la lutte contre les djihadistes de l'État islamique, le nouveau cabinet n'aura pas seulement besoin de l'aide américaine et des soldats kurdes, mais aussi des sunnites. Et le journal de rappeler qu'en 2007, des tribus sunnites avaient aidé les États-Unis à lutter contre al-Qaïda en Irak.

Le partage du pouvoir à la tête de l'État irakien donne un peu d'espoir, souligne la Süddeutsche Zeitung. Au moins, c'est un progrès par rapport au gouvernement précédent de Nouri al Maliki. Mais il faudra encore voir dans les faits à quel point Haïdar al Abadi est prêt à œuvrer à la réconciliation dans son pays.

Un rassemblement à Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, à l'appel des pro-russes
Un rassemblement à Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, à l'appel des pro-russesImage : picture-alliance/dpa/Alexander Ermochenko

"A l'est, rien de nouveau", titre la Frankfurter Allgemeine Zeitung. L'entrée en vigueur des sanctions économiques adoptées par l'Union européenne à l'encontre de la Russie ne devrait pas être retardée davantage. Il ne sert à rien de voir comment va encore évoluer le cessez-le-feu qui a débuté la semaine dernière. Il n'a pas été respecté, il y a eu de nouveaux morts dans l'est de l'Ukraine. La trêve n'a pas apporté de solution politique, remarque le journal. Il est plutôt à craindre que Vladimir Poutine en profite pour renforcer les troupes et l'armement russes sur place.

Risque d'embargo sur le gaz

En réponse à l'annonce des sanctions économiques, le président russe menace l'Europe d'un embargo sur le gaz, note Die Welt. L'Allemagne ne s'inquiète pas, le pays a la plus grande capacité de stockage de gaz en Europe. Et il n'y a pour l'instant pas de signe de problèmes d'approvisionnement sur les marchés. Mais en réalité, en cas d'embargo en plein hiver, le pays ne disposerait pas de réserves de gaz au-delà d'un mois, déplore le journal. Il serait temps de ne plus faire preuve d'insouciance, avant que Vladimir Poutine ne mette ses menaces à exécution.