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Un jeudi soir incertain au Burundi

Sandrine Blanchard14 mai 2015

Le putsch a-t-il réussi ou échoué, à Bujumbura? Les informations sont contradictoires. Les réactions internationales condamnent la tentative de coup d'Etat... et les Burundais ont peur de ce qui peut advenir.

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A Bujumbura, jeudi 14 mai 2015
A Bujumbura, jeudi 14 mai 2015Image : Getty Images/AFP/J. Huxta

Emission spéciale Burundi 17h TU (14.05.15)

Un tweet posté sur le compte du président burundais Pierre Nkurunziza affirme qu'il serait de retour au Burundi.

D’après des informations DW dans l'après-midi, Pierre Nkurunziza avait dû quitter dans la journée de jeudi son hôtel de Dar-es-Salaam, où il se trouvait depuis la veille pour participer au sommet de la Communauté de l’Afrique de l’Est, et il aurait été transporté dans un camp militaire tanzanien, pour raisons de sécurité.

Jeudi soir, le Conseil de sécurité de l'ONU a comdamné la tentative de coup d'Etat au Burundi. Les quinze membres du Conseil appellent au calme et à organiser rapidement des "élections crédibles".

Les Etats-Unis ont indiqué reconnaître toujours Pierre Nkurunziza comme président légitime du Burundi.

La radiotélévision nationale comme enjeu

24h après le début du putsch conduit par le général Godefroid Niyombare, à Bujumbura, la capitale, les forces putschistes ont affronté celles restées loyales au président Pierre Nkurunziza à l'arme lourde. Au cœur de leurs combats jeudi : la radiotélévision nationale burundaise, la seule à émettre (de la musique essentiellement). Toutes les radios privées ont été fermées. Trois d'entre elles, parmi lesquelles la RPA, ont été brûlées jeudi.

Pour en savoir plus sur la situation au Burundi jeudi soir, réécoutez notre émission spéciale en cliquant sur l'image ci-dessus.

La plupart des habitants de la capitale ont passé la journée terrés chez eux.

Quant à Daniel Kabuto, du ministère burundais des Relations extérieures, il espère surtout , en tant que citoyen, que la situation ne va pas être instrumentalisée pour raviver des tensions ethniques.