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Une fin de campagne électorale animée au Togo

21 février 2020

La campagne électorale pour le premier tour de l'élection présidentielle a pris fin ce jeudi (20.02.20). Les derniers meetings se sont déroulés dans le calme.

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Präsidentschaftswahl in Togo Wahlplakate
Image : DW/K. Gänsler

À Lomé tout comme à Kara, l'ambiance était au rendez-vous.

Des centaines de personnes ont accompagné, ce jeudi (20.02.20) dans les rues de Lomé, le convoi du candidat Agbéyomé Kodjo, pour le conduire à son dernier meeting.

Si la plupart des candidats de l’opposition étaient à Lomé pour leurs dernières manifestations, le candidat sortant Faure Gnassinbgbé avait choisi lui, la ville de Kara dans le nord du pays pour boucler sa campagne. Il a tenu un grand meeting devant plusieurs milliers de ses sympathisants.

Ambiance festive

À Lomé tout comme à Kara, l'ambiance était au rendez-vous. Le dernier jour a été bien animé, loin de la morosité qui a caractérisé le début de la campagne, constate Ghislain Nyaku, le directeur exécutif du Cacit, le collectif des Associations contre l’impunité au Togo.

"On peut retenir qu’il y a eu bel et bien campagne. Sauf que l’engouement qu’on doit avoir autour d’une campagne présidentielle n’a pas été ce qu’on peut retenir de cette campagne présidentielle de 2020."

Pour Ghislain Nyaku, cela "montre que les populations, la plupart sont fatiguées des jeux politiques, et nous craignons qu’il y ait beaucoup d’abstentions le jour de vote."

Quelques incidents

La campagne électorale s'est déroulée dans un climat globalement apaisé, même si elle a connu quelques incidents autour de meetings de l'opposition, estime Ghislain Nyaku du Cacit.

"On s’en est félicité et nous l’avons dit dans un communiqué, que globalement la campagne s’est déroulée sans de grands heurts. Toutefois, on a pu relever avant d’établir un rapport plus fouillé, qu’il y a eu des entraves à la libre circulation pour aller dans certaines régions. Et cela a touché divers types de candidats."  

Il s’agissait notamment de trois incidents que les autorités avaient qualifiés de mineurs. Elles ont rejeté toute responsabilité.

Durant deux semaines, les 7 candidats ont sillonné le pays pour présenter leurs programmes de société aux Togolais selon chacun ses moyens.