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L'élection présidentielle en Côte d'Ivoire en direct

La rédaction francophone
31 octobre 2020

La DW vous fait vivre cette élection présidentielle en direct : reportages, analyses et informations avec les correspondants de la DW à Abidjan et dans le pays.

https://p.dw.com/p/3kgsK
Bureau de vote à Abobo
Image : Julien Adayé/DW

C'est jour de vote ce samedi 31 octobre en Côte d'Ivoire. La DW vous fait vivre cette journée en direct sur son site, ci-dessous, sur notre page Facebook DW Afrique, sur son compte Twitter, et à la radio, dès 17hTU, avec une grande émission spéciale.

 

Les événements en direct tout au long de la journée 

Les horaires sont indiqués en temps universel, la même heure en Côte d’Ivoire.

18h : Notre émission spéciale en direct se termine et les bureaux doivent fermer. Nous faisons le point sur la journée ici. 

17h : Notre émission spéciale sur ce vote en direct débute, à suivre sur nos radios partenaires, la page Faceook, et via le direct sur internet. 

16h49 : Les incidents ont eu lieu, comme nous le rapportions déjà plus bas dans ce live, dans plusieurs localités du pays aujourd'hui. Du matériel électoral a été brûlé à Brobo, près de Bouaké dans le centre. Du matériel de vote a été détruit aussi à M'Batto. A Bouadikro et Bongouanou, 100 km au nord d'Abidjan, fiefs d'Affi N'Guessan, les bureaux n'ont carrément pas ouvert. Des incidents du même type à Daoukro dans le centre-est, le fief de M. Konan Bédié. Là, le matériel électoral n'est pas arrivé aux bureaux de vote et des barricades ont été érigées dans la ville et sur certaines voies y menant, selon des journalistes de l'Agence France Presse. À Abidjan, dans le quartier de Blockhauss à Abidjan plusieurs centaines de jeunes ont aussi empêché l'ouverture de bureaux de vote et se sont affrontés avec la Police. La route principale du pays, menant au Mali et au Burkina Faso, aurait aussi été bloquée près de Djebonoua, à 350 km au nord d'Abidjan. Des urnes auraient aussi été saccagées à Gboguhé.

16h41 :  La commision électorale assure que les incidents de ce samedi en plusieurs endroits du pays "sont insignifiants". Le président de la CEI Ibrahime Kuibiert-Coulibaly assure que sur les 22.381 bureaux de vote, "30 ou 40 bureaux ont été saccagés".  

16h31 : Pascal Affi N’Guessan, candidat du FPI, tient une conférence de presse en ce moment même à Cocody, dans la résidence d'Henri Konan Bédié. "Quelque soit le résultat on ne considère pas cette élection", affirme Pascal Affi N’Guessan. "Nous considérons qu’il n'y a pas eu d’élection en Côte d’Ivoire. Car Outtara a fait du braquage constitutionnel. Dans l’ensemble le mot d’ordre de désobéissance civile à été respecté."

16h27 : Le correspondant de la DW en Côte d'Ivoire signale des affrontements communautaires à Tiébissou, vers Bouaké dans le centre. Une personne serait morte.

16h08 : 10.000 observateurs sont sur le terrain ce samedi selon la Commission électorale. Des femmes sont notamment très engagées.

16h00 : Les bureaux doivent fermer dans deux heures à Abidjan. Dès 17hTU, dans une heure, la DW vous propose une grande émission spéciale en direct avec ses journalistes sur le terrain, les réactions des candidats, nos invités en studio et nos analyses. 

15h54 : Sur la DW, Bamba Moriferé du Rassemblement du Peuple de Côte d'Ivoire, le RPCI, estime que "l'opposition ne peut pas perdre la bataille". Pour lui "Alassane Ouattara a contre lui l'ensemble de notre peuple. Nous sommes face à une dictature. Nous allons continuer le combat jusqu'à son départ."

14h51 : De nombreux incidents sont signalés dans tout le pays. Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, vendredi déjà, d'habitants en fuite "en prévision des violences électorales". 

14h23 : Mamadou Touré, porte-parole adjoint du gouvernement et du Rassemblement des républicains appelle "à la responsabilité". 

13h10 : Interrogé par la DW, Fahiraman Rodrigue Koné, sociologue et analyste politique, revient sur la stratégie du boycott de l'opposition. "C'était la solution la plus immédiate, car elle n'avait pas d'emprise directe sur l'élection. C'est un choix qui marque le désaccord, mais l'efficacité reste à prouver". Il craint une résurgence des tensions après cette journée de vote.

12h50 : Dans une interview avec la DW, Mamadou Touré, porte-parole adjoint du gouvernement et du Rassemblement des républicains (RDR) se veut confiant. "Nous avons fait une belle campagne, et nous avons pu mettre en évidence notre projet pour les 5 ou 10 prochaines années", assure-t-il. "Dans une élection, il faut respecter les adversaires, mais notre objectif est vraiment de gagner dès le premier tour", insiste Mamadou Touré. Il a voté ce matin dans le bureau de vote 6 de l'Ecole Primaire Kipré Raphaël de Daloa.

12h30 : Kouadio Konan Bertin, dit "KKB", indépendant et outsider de cette présidentielle, a voté dans son fief, à Lakota, dans le sud-ouest du pays. 

Kouadio Konan Bertin a voté dans son fief, à Lakota, dans le sud-ouest du pays
Image : Julien Adayé/DW

12h12 : Beaucoup de monde à Bouaké, dans le centre. 

Des électeurs patientent à Bouaké pour l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire
Image : Georges Ibrahim Tounkara/DW

12h : Les bureaux sont ouverts depuis 7hTU ce matin en Côte d'Ivoire. Hier, la DW revenait sur le contexte tendu de cette élection dans un reportage vidéo.

11h56 : À la sortie du bureau de vote, le chef d'Etat Alassane Ouattara appelle ses opposants à "renoncer à la désobéissance civile". Et d'insister : "J'en appelle à ceux qui ont lancé un mot d'ordre de désobéissance civile qui a conduit à des morts d'hommes : qu'ils arrêtent ! La Côte d'Ivoire a besoin de paix. Ce sont des actes criminels." 

11h29 : Le président sortant Alassane Ouattara a voté au bureau de Sainte-Marie d'Abidjan. 

11h11 : "Tout le matériel électoral vient d'être brûlé à la gendarmerie de Brobo", à une vingtaine de kilomètres de Bouaké, la deuxième ville du pays (centre), a déclaré à l'AFP Aboudramane Ouattara, président régional de la Commission électorale indépendante (CEI) dans la matinée.

11h : Selon l'Agence France Presse, les bureaux de vote n'étaient toujours pas ouverts à Daoukro, bastion du candidat d'opposition Henri Konan Bédié, où des jeunes ont érigé des barricades. 

10h22 : Il n’y pas foule au lycée classique d’Abidjan, dans la commune de Cocody. Beaucoup d’observateurs, mais peu d’électeurs.

Lycée classique d’Abidjan, dans la commune de Cocody
Image : Julien Adayé/DW

10h19 : Des images reçues par les journalistes de la DW montrent que du matériel de vote a été détruit à M'Batto, dans le centre du pays.

Election ivoirienne du 31 octobre à M'batto
Image : Julien Adayé/DW

10h13 : Joint par notre correspondant sur place, le chef du village Kpass dans la commune de Dabou, où il y a eu des violences communautaires il y a une dizaine de jours, assure qu’il n’y a pas de bureau de vote.

9h05 : Il y a foule également à Korhogo, fief d’Alassane Ouattara.

8h : Les bureaux doivent ouvrir partout dans le pays. 

7h56 : 90 observateurs de la Cédéao sont sur le terrain, ainsi qu’une quarantaine d’observateurs de l’Union africaine.

Des observateurs de la Cédéao
Image : Julien Adayé/DW

7h54 : Depuis 6h ce matin, des nombreux électeurs patientent pour voter, comme ici à Abobo.

Des électeurs à Abobo
Image : Issouf Sanogo/AFP

7h42 : Quelque 35.000 membres de forces de l'ordre ont été déployés pour assurer la sécurité des bureaux de vote. C’est le cas aussi ce matin au lycée Sainte Marie où Alassane Ouattara doit voter.

Forces de sécurité à Abidjan
Image : Julien Adayé/DW

 

Les principales informations

Quelque 7,5 millions électeurs ivoiriens (sur 25 millions d'habitants) ont le choix entre quatre candidats: le président sortant Alassane Ouattara qui brigue un troisième mandat controversé, l'ex-président Henri Konan Bédié, chef du principal parti d'opposition, l'ancien Premier ministre Pascal Affi N'Guessan, Kouadio Konan Bertin, indépendant. Dénonçant un "coup d'Etat électoral", Henri Konan Bédié et Affi N'Guessan ont appelé au boycott du scrutin, même s'ils ont maintenu leurs candidatures.

44 candidats avaient déposé leurs candidatures mais ces quatre seulement ont été retenus par le Conseil constitutionnel. Parmi les recalés: l'ancien Président Laurent Gbagbo et l'ex Premier ministre Guillaume Soro. Les Ivoiriens votent donc sous tension.