Vivre avec la maladie de Parkinson | PROGRAMME | DW | 03.04.2013
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PROGRAMME

Vivre avec la maladie de Parkinson

Elle affecte environ 4 millions de personnes dans le monde. Coup de projecteur dans notre édition sur la maladie de Parkinson. En deuxième partie : une implantation totale de genou au Togo.

Les chercheurs explorent de nouvelles voies - ici à la polyclinique de Dresde - pour freiner la maladie de Parkinson

Les chercheurs explorent de nouvelles voies - ici à la polyclinique de Dresde - pour freiner la maladie de Parkinson

Chaque année, plus de 300.000 personnes dans le monde apprennent la mauvaise nouvelle : elles sont atteintes de la maladie de Parkinson. C'est la deuxième maladie neurologique la plus fréquente après Alzheimer. Est-elle une maladie de la vieillesse ? Se manifeste-t-elle, comme on a tendance à le croire, par le tremblement ? Le professeur Christine Tranchant, neurologue au CHU de Strasbourg, donne des réponses... et explique que la recherche essaye de trouver un médicament pour ralentir la dégénérescence des neurones, c'est-à-dire pour freiner la maladie.

C'est justement dans le secteur des maladies neurologiques, que le président Barack Obama a lancé une grande initiative visant à étudier le cerveau humain, notamment pour tenter de traiter la maladie d'Alzheimer, autre maladie dégénérative. Le programme "BRAIN" sera financé à hauteur de 78 millions d'euros. Il doit accéler le développement et l'application des nouvelles technologies à la recherche et l'imagerie du cerveau, un organe plutôt délaissé dans la science médicale traditionnelle.

Première en Afrique de l'ouest

Des médecins togolais viennent de réaliser pour la première fois une opération d'implantation de prothèse totale du genou. C'est une première en Afrique francophone où très peu de patients ont accès à ce traitement. Noël Tadégnon, notre correspondant au Togo, a assisté à cette opération qui nécessite non seulement des compétences médicales et chirurgicales, mais aussi un matériel très coûteux. Une opération qui reste donc hors de portée de la plupart des bourses africaines.

Lutte contre l'obésité

Signalons que de nouveaux horizons de recherche s'ouvrent pour les traitements de l'obésité : la flore microbienne intestinale pourrait en effet jouer un rôle important dans la perte de poids, c'est en tout cas ce qu'ont constaté des chercheurs de l'Université de Harvard, aux États-Unis. Ils ont en effet constaté qu'après un pontage gastrique (c'est-à-dire une réduction de la taille de l'estomac) sur une souris, la flore intestinale changeait. Ils ont ensuite transféré ces microbes intestinaux dans l'intestin d'autres souris : et là surprise, les souris ont également perdu du poids. Pourrait-on aussi manipuler la flore intestinale humaine pour arriver aux mêmes résultats ? Cela serait une nouvelle arme contre l'obésité. Mais il faudra encore des années avant que ces résultats ne puissent être reproduits chez des humains.

"Implanter une prothèse totale du genou, une grande première"