1. Aller au contenu
  2. Aller au menu principal
  3. Voir les autres sites DW

Virus du Zika, l'alarme mondiale est levée

Philippe Pognan
22 novembre 2016

Le virus Zika, transmis par des moustiques et suspecté de provoquer de possibles malformations chez le nourrisson, ne justifie plus une urgence de santé publique mondiale, selon l’Organisation Mondiale de la Santé.

https://p.dw.com/p/2T4dh
Genf WHO erklärt globalen Zika-Notstand für beendet
Image : Reuters/J.-C. Ulate

 

L'un des thèmes commentés dans les journaux allemands ce mardi : le virus Zika, virus transmis par des moustiques et suspecté de provoquer de possibles malformations chez le nourrisson. Un virus qui a été observé principalement en Amérique latine. Selon l’Organisation mondiale de la santé,  il ne justifie plus une urgence de santé publique de portée mondiale.


"On n‘expérimente pas avec la santé globale, ceci devrait aussi être valable pour l’OMS", souligne la Süddeutsche Zeitung. "C’est pourtant ce qu’elle a fait en février en déclarant un état d’urgence mondiale. Depuis vendredi l’expérimentation est terminée; une fois de plus l’OMS a montré qu’elle ne sait pas comment réagir à des épidémies de dimension prétendument planétaire. Ou qu’elle ne sait pas les reconnaître. Lors du premier état d’urgence mondiale déclaré en 2009, la grippe porcine s’était finalement avérée inoffensive. En Allemagne, on a dû jeter à la poubelle des vaccins d’une valeur de 240 millions d’euros. En 2014 en revanche, l’OMS a fermé les yeux et déclaré trop tardivement l’état d’urgence face au virus Ebola en Afrique de l’ouest. L’aide est arrivée trop tard, la mort de milliers de gens aurait pu être sans doute évitée si l’OMS n’avait pas autant tergiversé, estime la Süddeutsche. Et maintenant l’OMS a muté le Zika en un objet d’angoisse et en activisme, un virus qui déclenche des infections bénignes et immunise à vie. On aurait presque annulé les JO de Rio! Pourtant il s’avère désormais peu probable que les dommages subis par les bébés au Brésil aient été  provoqués par le Zika. Il faut espérer que l’OMS en tire les leçons et reconnaisse à temps les véritables fléaux qui menacent notre santé", conclut le quotidien de Munich... 

Genf WHO erklärt globalen Zika-Notstand für beendet
Désinfection de bâtiments à Managua au Nicaragua, fin octobre 2016Image : Reuters/O. Rivas

Autre thème : les rapports entre les Etats Unis et la Russie

 Plus précisément entre le président sortant Barack Obama et son homologue russe Vladimir Poutine…

Peru APEC Gipfel  Barack Obama und Wladimir Putin in Lima
Bref entretien en marge du sommet de l'APEC à Lima le 20 novembre entre les présidents américain Barack Obama(de dos) et russe,Vladimir Poutine (à dr.) Image : picture alliance/AP Photo/P.M. Monsivais

"Qu’un objectif politique ne soit pas atteint n'est ni inhabituel, ni scandaleux. Cela arrive. Mais il est rare qu’un objectif proclamé avec autant de bruit se conclue en un tel échec !" C’est le constat de la FAZ, la Frankfurter Allgemeine Zeitung. "Il y a un peu moins de huit ans, le climat entre les États-Unis et la Russie devait s’améliorer; aujourd’hui - déception! - on doit se contenter d’une entrevue de quatre minutes entre Obama et Poutine! L’administration Obama est elle même en partie responsable, persuadée qu’elle était que les mauvaises relations bilatérales n’étaient dues qu’à l’administration de George W. Bush. Aujourd'hui, après l’expérience de l’Ukraine et de la Syrie, l’équipe d’Obama ne disculperait plus aussi rapidement les dirigeants russes, au contraire ! De toute façon, conclut le journal de Francfort, "Vladimir Poutine n’a plus rien à faire avec Barack Obama. Il attend Donald Trump ! "