Deux cent réfugiés qui rêvaient de tenter leur chance en Europe sont morts dans le naufrage de leur navire en Méditerranée. 4 000 personnes ont péri ces dernières années en voulant rejoindre l’Europe.
Deux cent personnes. Peut-être même plus selon l’Organisation internationale pour les migrations, tous Africains – Somaliens ou Erythréens pour la plupart – des femmes, beaucoup d’enfants, tous sont morts dans la nuit de mercredi à jeudi alors que le navire sur lequel ils s’étaient entassés a fait naufrage à environ 70 kilomètres de l’île de Lampedusa. Quelle place mérite la mort de 150 innocents, de tous ces jeunes gens, de tous ces enfants ? Combien de temps va-t-on en parler à côté de la crise en Côte d’Ivoire et la révolte en Libye ?
Le processus de décision européen est de plus en plus intergouvernemental et non pas communautaire. Est-ce qu’aujourd’hui les grandes capitales sont en train de ralentir l’action de l’Europe en privilégiant leurs intérêts nationaux ?
C’est la question posée à l’eurodéputé belge Guy Verhostadt, il est président du groupe libéral au Parlement européen.
En Lettonie, une étrange histoire de Russes apatrides. La Lettonie compte un peu plus de 2 millions d’habitants. Un tiers d’entre eux sont d’origine russe. Aujourd’hui, ils sont encore 15% à ne disposer d’aucune citoyenneté. 20 ans après l’indépendance de la Lettonie, où en est l’intégration de cette communauté ?
Auteur : Jean-Michel Bos
Edition : Elisabeth Cadot