Des élections belges à suspense

Le 25 mai les citoyens belges doivent aussi se rendre aux urnes pour élire leurs députés fédéraux et régionaux. Et à en croire les derniers sondages, le parti séparatiste flamand de la NV-A en Flandre et le Parti socialiste dans la partie francophone du pays pourraient bien remporter les élections.

L'unité de la Belgique est à nouveau entre les mains des électeurs le 25 mai prochain.

Deux partis radicalement opposés qui devraient avoir bien du mal à former un gouvernement au niveau fédéral. Avec le risque de voir se reproduire le scénario de 2010, encore très présent dans les esprits. La Belgique était alors restée 541 jours sans gouvernement, un record mondial. Antoine Mouteau est allé prendre la température auprès de néerlandophones à Louvain en Flandre et de francophones à Bruxelles.

L'UE a sous-estimé l'intérêt de la Russie

C'est la volte-face du président ukrainien Ianoukovitch, refusant l'accord de partenariat avec l'UE au sommet européen de Vilnius qui a déclenché la colère d'une partie de l'Ukraine et au bout du compte ce que l'on appelle la crise ukrainienne. Face à l’escalade des événements qui s’en est suivie, jusqu’à l’annexion de la Crimée par la Russie et la violence actuelle dans l'est de l'Ukraine qui s'est déjà soldée par quelques 90 morts, les questions se multiplient. Pouvait s'attendre à l'irruption de cette crise dans cette région faisant anciennement partie de l'empire soviétique? C'est ce que nous avons demandé à un spécialiste des relations entre l'UE et la Russie, le politologue Xavier Follebouckt de l'Université catholique belge de Louvain.