Destination insolite : le Groenland et ses icebergs | PROGRAMME | DW | 01.08.2013
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PROGRAMME

Destination insolite : le Groenland et ses icebergs

Le Groenland. Son nom signifie le pays vert, mais jusqu'à présent il était plutôt blanc, car couvert de glace. Mais le réchauffement climatique change la donne. Dans cette édition aussi, les dérapages racistes en Italie.

La baie de Disko au Groenland, une nouvelle destination pour les touristes amateurs de grand froid

La baie de Disko au Groenland, une nouvelle destination pour les touristes amateurs de grand froid

Les touristes sont de plus nombreux à vouloir découvrir les trésors glacés de cette île polaire, la plus grande île au monde : le Groenland.

Un iceberg dans le courant polaire... la fonte des glaces s'accélère avec le réchauffement climatique

Un iceberg dans le courant polaire... la fonte des glaces s'accélère avec le réchauffement climatique

Des dizaines de milliers de touristes, surtout en été mais aussi en hiver, sont attirés par les aurores boréales, les chiens de traineaux et plus récemment par les changements climatiques et la fonte des glaces vus de très près. Alexis Rosenzweig nous fait découvrir ce pays qui s'ouvre de plus en plus aux touristes ordinaires.

Insultes racistes

Cette fois-ci Cécile Kyenge, d'origine congolaise, en a assez. La ministre italienne de l'immigration, première ministre noire de l'histoire italienne, a exigé que cessent les insultes dont elle est victime depuis sa nomination en avril dernier. Des insultes proférées notamment par des membres du parti anti-immigrés de la Ligue du Nord. Dans le cas contraire, elle a a averti qu'elle ne participerait pas à la conférence prévue à l'occasion de la fête de la Ligue en août.

Cecile Kyenge, la première ministre noire de l'italie affronte des insultes racistes.

Cecile Kyenge, en charge de l'immigration, est la première ministre noire de l'Italie. Elle affronte des insultes racistes

Samedi dernier, Mme Kyenge avait même dû affronter des jets de bananes au cours d'un meeting politique. Alors que se passe-t-il en Italie ? Le pays est-il plus raciste que d'autres ? Réponse de la ministre : "C'est une bonne question. J'ai toujours dit que l'Italie n'était pas un pays raciste. C'est un pays qui a besoin de mieux connaitre l'immigration, les valeurs de la diversité et c'est peut-être ce qui manque le plus ici, une culture de l'immigration. C'est seulement lorsque le pays aura fait cela que nous pourrons dire s'il est raciste ou non."

L'intolérance, un problème peu abordé

Les étrangers ne représentaient en Italie que 2% de la population en 1990. Ils sont aujourd'hui plus de 7%. Et la ministre se bat pour un projet de loi qui exacerbe les passions : elle veut accorder la nationalité italienne à toute personne née dans le pays. Les enfants nés de parents immigrés pourraient notamment en bénéficier. Mais elle n'est pas la seule à être menacée pour la couleur de sa peau. La star du football Mario Bolatelli, d'origine ghanéenne, a lui aussi dû supporter des cris de singe ou des jets de bananes gonflables à son adresse. Il semble que l'Italie, longtemps terre d'émigration, et qui n'accueille des vagues d'immigrés que depuis une vingtaine d'années, n'ait pas pris conscience du problème de l'intolérance. C'est ce que constate James Walston, commentateur politique et spécialiste de la société italienne à l'université américaine de Rome : "C'est juste parce qu'elle est ce qu'elle est, femme et noire, qu'elle devient la cible de toutes les formes virulentes du racisme et du sexisme en Italie. Si quelqu'un d'autre disait les mêmes choses - par exemple un homme blanc, catholique... il ne serait pas insulté. Mais elle, oui."

Solidarité populaire

Northern League party leader Umberto Bossi leaves the party's headquarters in Milan, Italy, Thursday, April 5, 2012. The firebrand founder of a populist, Italian anti-immigrant party, whose crucial support kept Silvio Berlusconi in power in three governments, resigned Thursday amid a widening corruption scandal over party funds. Umberto Bossi tendered his resignation as Northern League secretary, the top post, at a summit of party officials in Milan and repeatedly rebuffed pleas by his colleagues to change his mind, said a League statement. (Foto:Luca Bruno/AP/dapd).

Les membres du Parti de la Ligue du nord fondé par Umberto Bossi, sont les auteurs des attaques racistes

Pour autant James Waltson estime que l'Italie change. Non seulement une élue de la Ligue du nord qui avait appelé au viol de la minsitre après un crime du même type commis par un Africain a été condamnée par la justice à trois ans de prison avec sursis, mais surtout les immigrés accèdent à des postes de responsabilité politiques : les habitants de la petite ville de Vincenza dans le nord, longtemps un bastion de la Ligue du nord, ont élu un maire qui est un immigré. Et une pétition de 200 000 signatures réclame la démission du vice-président du Sénat Roberto Calderoli qui avait insulté la ministre en la comparant à un orang outang. Pourtant il aura fallu qu'une association de consommateurs, la Codacons dépose une plainte pour qu'il soit finalement inculpé pour diffamation aggravée d'incitation à la haine raciale. L'Italie a encore du mal à vaincre ses démons xénophobes.

"Le tourisme au Groenland n'est plus réservé aux sportifs de l'extrême"