Diabète et soins à l'étranger | PROGRAMME | DW | 12.11.2012
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PROGRAMME

Diabète et soins à l'étranger

Autrefois appelé « maladie des riches », le diabète frappe désormais toutes les populations, et en particulier les plus défavorisées. En cause : les changements de mode vie et les liens avec les maladies infectieuses.

Près de 15 millions de la population africaine est diabétique. Un chiffre qui augmente chaque année. Les pays du Maghreb, mais aussi le Cameroun, le Gabon, ou encore l'Afrique du sud sont particulièrement touchés, la prévalence dépasse même les 6%. Le diabète de type 2 a particulièrement explosé, il est lié au surpoids, à une mauvaise alimentation et à la sédentarisation. L'excès de graisses et de sucre détruit le système de régulation du taux de glucose ou glycémie dans notre sang. Cette augmentation du sucre est dangereuse pour notre organisme irrigué par les vaisseaux sanguins. Le diabète peut affecter tous nos organes (les yeux, le coeur, les muscles) et il favorise le développement de maladies infectieuses tels le sida ou la tuberculose.

Aujourd'hui, plus personne n'est à l'abri du diabète, elle n'est plus une maladie de riches. La fédération internationale du diabète, la FID, qui organise la journée mondiale estime même que le diabète est lié à la pauvreté. Pourquoi? Ecoutez dans ce magazine la réponse de François Gishoma, président de l'Association rwandaise des diabétiques, membre du réseau de la FID.

Se faire soigner à l'étranger

L'île Maurice dispose d'un bon niveau d'offres de soins. Et pourtant, elle manque d'équipements de pointe et de compétences dans certains domaines médicaux complexes. Conséquence : les Mauriciens qui souffrent de maladies rares et inopérables sur l'île sont contraints de partir se faire soigner à l'étranger. Notamment en Inde, en Chine, en Afrique du Sud et en Australie. Mais ce voyage n'est pas donné à tout le monde, sans parler du coût des opérations dans le pays d'accueil. Les malades doivent donc compter sur la générosité d’autres Mauriciens et du gouvernement. Ecoutez le reportage de notre correspondant à Port-Louis : Nasseem Ackbarally.

"Le diabète, nouveau problème lié à la pauvreté "