La dépigmentation : une mode à haut risque | PROGRAMME | DW | 06.08.2013
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PROGRAMME

La dépigmentation : une mode à haut risque

En Afrique, nombre de femmes tentent d'éclaircir leur peau. Au Sénégal, une femme sur quatre s'adonne à cette pratique, non sans risque pour la santé. Dans cette édition aussi : les menaces d'épidémie en Syrie.

Une affiche du mouvement citoyen Nuul Kukk ('All Black') qui milite contre la dépigmentation

Une affiche du mouvement citoyen Nuul Kukk ('All Black') qui milite contre la dépigmentation

Il y a peu de temps, une publicité africaine a provoqué un tollé : elle ventait les mérites de produits de blanchiment de la peau. Pour cela, elle mettait en scène une africaine à la peau tellement claire qu'on aurait pu la prendre pour une blanche d'origine.

En signe de protestation, une pétition intitulée "stop aux publicités de produits éclaircissants" a été lancée par "Je Wanda Magazine", un magazine lifestyle. La dépigmentation est en effet très en vogue. Au Sénégal par exemple, une femme sur quatre pratique cette dépigmentation ou "xéssal" en wolof. Elle expose à des risques graves pour la santé, comme nous l'explique le reportage de notre correspondant Babou Jalo au Sénégal.

En Syrie, situation sanitaire explosive

Plus de quatre millions de personnes sont déplacées à l'intérieur de la Syrie et 1,8 million dans les pays voisins... Les menaces épidémiques sont élevées. Pour bien prendre la mesure de la situation, il faut savoir que 35% au moins des hôpitaux publics du pays sont hors service et, dans certaines régions, plus des deux tiers du personnel de santé a fui.

Par ailleurs, la promiscuité dans des camps bondés comme celui de Zaatari, dans le nord de la Jordanie, où s'entassent quelque 115.000 personnes, favorise l'éclosion de maladies contagieuses. À cela s'ajoute l'interruption du suivi médical, des vaccinations, des traitements qui ne peuvent être poursuivis... C'est ce que nous expliquait dans une précédente émission le Dr. Jaouad Mahjour, directeur du département régional des maladies contagieuses à l'OMS. Il évoque dans cette émission les autres groupes de maladies auxquelles sont exposés les Syriens déplacés.

"Les femmes qui se dépigmentent sont exposées à plusieurs sortes de maladies"