La rue, redoutable mais ultime recours des opposants en Afrique | PROGRAMME | DW | 19.10.2018
  1. Inhalt
  2. Navigation
  3. Weitere Inhalte
  4. Metanavigation
  5. Suche
  6. Choose from 30 Languages

PROGRAMME

La rue, redoutable mais ultime recours des opposants en Afrique

Au moins 94 personnes seraient tuées en Guinée lors des manifestations de l'opposition depuis l'arrivée au pouvoir du président Alpha Condé. Au Togo, la famille Zoumekey n'oubliera sans doute jamais le petit "Jojo", tué en 2017 lors de manifestations de l'opposition. Aussi dangereuse soit-elle, la rue est vue comme l'arme fatale des opposants. Mais les pouvoirs ont-ils pour autant peur de la rue ?

En Afrique, les luttes ou méthodes d'expression de l'opposition politique face au pouvoir se déroulent souvent dans la rue. Y a-t-il un sujet sur lequel le pouvoir cherche à imposer sa décision ? Les mouvements ou partis politiques de l'opposition essaient d'abord d'apporter la contradiction à travers les débats parlementaires et les recours en justice.

Mais c'est surtout la rue qui est le canal le plus stratégique. Les manifestations de rue sont pratiquement devenues l'arme la plus utilisée par l'opposition ou les mouvements de la société civile comme ce fut le cas au Burkina Faso avant la chute de Blaise Compaoré en 2014.

 

Efficace mais périlleuse

La rue peut se révéler une arme très coûteuse en vies humaines, qu'il s'agisse de la RDC, du Burundi, du Sénégal ou ailleurs encore. La rue est aussi parfois un recours pour certains pouvoirs à travers les marches de soutien.

Mais la rue est-elle pour autant efficace ? Fréjus Quenum et ses invités en discutent :

 

- Brigitte Kafui Adjamagbo Johnson femme politique togolaise, ex candidate à la présidentielle, coordonnatrice de la C14 (Coalition des quatorze partis politiques de l'opposition) et Secrétaire générale de la CDPA

- Cellou Dalein Diallo, opposant politique guinéen, ex-candidat également à la présidentielle, président de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) et Vice-président de l'Internationale Libérale

- et Mathias Hounkpè, expert électoral pour l'OSIWA, Open Society Initiative for West Africa basé au Sénégal