L'ONU préconise aux pays de libérer les personnes vulnérables en détention pour les protéger de la pandémie de Covid-19. La surpopulation carcérale pourrait en effet accélérer la propagation du virus.
"Le Covid-19 menace de faire rage à travers les populations extrêmement vulnérables" comme les prisons ou les
hôpitaux psychiatriques, a expliqué l'ancienne présidente du Chili, Michelle Bachelet
Dans la foulée, plusieurs pays ont commencé à mettre en application cette recommandation de l’ONU (l’Allemagne, l’Ethiopie, l’Afrique du sud, Niger, entre autres). D’autres ont promis des remises collectives des peines, c’est le cas de la Guinée, du Tchad.
La direction de l’administration pénitentiaire ivoirienne a suspendu les visites des personnes extérieures aux prisonniers entre le 18 mars et le 16 avril inclus, en vue de prévenir d’éventuelles contaminations au Covid-19.
"Je plaide pour un désengorgement des prisons ivoiriennes" a suggéré Yacouba Doumbiya, le président du Conseil d’administration du Mouvement ivoirien des droits de l’Homme (MIDH) qui redoute le pire dans les milieux carcéraux de son pays.
Cet appel de l’ONU est-il pertinent ? À quelles conditions faut-il libérer certains prisonniers ?
Eric Topona en débat cette semaine sous l’Arbre à Palabre avec ses invités :
- Abdoul Gadiri Diallo, président de l'Organisation guinéenne des droits de l'homme (OGDH).
- Maître Alice Nkom, avocate, présidente de l'Association pour la défense des droits des homosexuels au Cameroun. Elle a aussi remporté en 2013 le prix des droits de l'homme de la section allemande d'Amnesty international.
-Seydi Gassama, directeur d'Amnesty International Sénégal.
- Maître Yacouba Doumbia, président du conseil d'administration (PCA) du Mouvement ivoirien des Droits de l'Homme (MIDH).
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