Le droit à l'IVG remis en question en Espagne | PROGRAMME | DW | 20.02.2014
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Le droit à l'IVG remis en question en Espagne

C'est un projet de loi qui fait beaucoup réagir en Europe, l'Espagne veut limiter fortement le droit à l'interruption volontaire de grossesse. Des voix s'élèvent pour dénoncer une remise en cause du droit des femmes.

Dans la plupart des pays de l'UE, l'avortement est légal jusqu'à 12 semaines de grossesse en moyenne, sous certaines conditions et ce depuis une quarantaine d'années mais le sujet fait toujours polémique et l'UE est loin d'avoir une position commune sur la question de l'IVG.

Le texte de loi présenté il y a quelques semaines en Espagne n'autorisera l'IGV qu'en cas de viol ou de grave danger pour la santé de la mère. La loi n'a pas encore été débattue au Parlement, mais elle suscite déjà de vives réactions et divise profondément la société espagnole.

Reportage ci-dessous en Espagne de Henry de Laguérie :

"Cette loi c'est un attentat contre le droit des femmes" (Eliana, l'un des manifestantes)

Si la loi devait être adoptée, l'Espagne rejoindrait l'Irlande et la Pologne. L'Irlande autorise l'avortement depuis 2012, uniquement en cas de risque avéré pour la vie de la mère, en Pologne l'IGV est possible en cas de danger pour la mère ou en cas de grave malformation du fœtus. Deux autres membres de l'Union européenne limitent encore plus fermement l'avortement : Chypre l'interdit dans les textes mais tolère l'IGV en cas de viol. A Malte, en revanche, l'avortement est strictement interdit, quelles qu'en soient les raisons, les femmes qui y ont recours risquent jusqu'à 3 ans d'emprisonnement.

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