Les revendications économiques et politiques des Algériens étaient en première ligne au début 2011. Mais les manifestations qui ont eu lieu à ce moment-là n'ont pas débouché sur un mouvement plus vaste, comme en Tunisie.
Entre le 5 et le 9 janvier 2011, de jeunes Algériens ont pris d'assaut des bâtiments publics ainsi que des commerces. D'autres se sont immolés par le feu. Leur objectif : protester contre leurs mauvaises conditions de vie. Il s'agissait pour l'essentiel de jeunes chômeurs, de mal logés, qui se sont vite heurtés aux forces de l'ordre : les affrontements ont fait cinq morts et plus de 800 blessés. Mais pour Louisa Dris-Aït Hamadouche, ce n'était pas des manifestations comme celles qui avaient lieu au même moment en Tunisie ou en Egypte.
L'invitée du Forum des cultures : Louisa Dris-Aït Hamadouche, maître de conférences à la faculté de Sciences politiques de l'Université d'Alger.
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Auteur : Audrey Parmentier
Edition : Carine Debrabandère