Dans notre émission l'importance de la conférence historique de l’ONU consacrée à ces maladies. Et les efforts du Congo Brazzaville pour lutter contre les AVC, les maladies cardio-vasculaires
Elles sont la cause "numéro un" des décès dans le monde – quelque 36 millions de personnes environ chaque année - et se développent particulièrement vite dans les pays en développement, par exemple en Afrique. Les MNT comme on dit, les maladies qui ne se transmettent pas d'homme à homme, ce sont donc les affections comme le cancer, le diabète, les maladies cardio-vasculaires ou respiratoires… L’ONU a voulu attirer l’attention sur ces affections qui sont dues à des facteurs de risque comme le tabac, l’alcool, le manque d’exercice physique. Mais qui sont aussi liées à la pauvreté ou l’urbanisation rapide par exemple. Gegory Hartl, porte-parole de l’OMS, explique pourquoi il était important que l'Assemblée générale de l'ONU, plutôt habituée aux thèmes politiques, mette un coup de projecteur sur ces affections.
Le Congo-Brazzaville a décidé de faire des efforts pour améliorer la santé de sa population. En effet le ministère de la Santé a annoncé vouloir offrir la gratuité des soins pour les patients souffrant d’une des maladies non-transmissibles : l’hypertension artérielle et ses conséquences : les accidents cardio-vasculaires. Grâce à la gratuité des soins pour les enfants et les femmes enceintes, le paludisme est passé de la 1ère cause de mortalité à la quatrième. Même tendance pour le VIH SIDA : c’est donc un encouragement pour le Congo-Brazzaville. Notre correspondant Olivier Otou s’est rendu au Centre hospitalier universitaire de Brazzaville.
Auteur: Elisabeth Cadot
Edition: Sébastien martineau