Une petite ville de république tchèque, avec à sa tête une maire énergique, prouve que l'intégration des Roms est possible. Xénophobie et europhobie font leur entrée au Parlement européen. Décryptage dans cette édition
En matière d'intégration des Roms, les Tchèques sont rarement cités en exemple. Et pourtant, une municipalité du nord de la Bohême a reçu un prix du Conseil de l'Europe - le prix DOSTA - pour ses initiatives visant à intégrer la communauté rom locale, qui représente environ la moitié de sa population. Sous l'impulsion de la maire et malgré les difficultés de cette région industrielle, Obrnice près de la frontière allemande, a fait un effort important au cours des dernières années pour améliorer la sécurité, l'éducation, l'emploi et les services sociaux, dans un contexte national difficile. Un reportage, signé Alexis Rosenzweig
La poussé des xénophobes en Europe
L'Europe de l'extrême-droite, xénophobe et nationaliste ... concrètement en France le Front national a obtenu près de 25% des voix aux européennes, ce qui lui donne 24 sièges au Parlement européen. Au Danemark l'extrême-droite caracole aussi avec près de 27%. Sans oublier le parti néo-nazi d'Aube Dorée en Grèce. Les Britanniques de UKIP ont atteint eux 27,5%. Ils réclament une sortie de l'UE. S'agit-il d'une poussée de fièvre passagère dans une Europe qui sort péniblement de cinq ans de crise? Pourquoi le parti de Marine Le Pen peut-il engranger un tel score alors que la France est un des pays fondateurs de l'union européenne? Ecoutez la réponse de Dominique Reynié, directeur de la Fondation pour l'Innovation politique, Fondapol à Paris